Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Sapindales
Famille Aceraceae
Genre Acer
5 à 10m
Les bourgeons apparaissent à la mi-mai, suivant la région, et sont de couleur rose. Les premières feuilles sont roses également, puis se teintent de vert clair, pour foncer par la suite. En automne, les feuilles passent du jaune à l'orangé et créent un superbe spectacle, l'écorce marron ressortant dans cet amalgame de teintes.
Les feuilles sont composées ; le pétiole mesure de 2 à 4 cm ; chacune des trois folioles est longue de 3 à 10 cm et large de 2 à 6 cm ; les dentelures sont marquées.
Les fruits sont des samares. Les deux graines mesurent environ 1 cm et les deux ailes environ 3 cm.
Climat tempéré à hiver froid
1 500 à 2 000m
entre 750mm et 1 500mm par an
résiste au gel jusqu'à -30°C
Sols limoneux
sols argileux
Lente à modérée
Préoccupation mineure
Cochenilles
Verticiliose
marssonina
fusariose
maladie du corail
chancre
armillaria
Découvert en 1902 par Adrien René Franchet
Adrien René Franchet, né le 21 avril 1834 à Pezou (Loir-et-Cher) et mort le 15 février 1900 à Paris, est un botaniste systématicien français. Il étudia les herbiers envoyés par les missionnaires botanistes qui travaillaient en Chine, comme les pères Armand David, Delavay, Soulié et Bodinier. Il put ainsi nommer et classer plus de 2 000 espèces de plantes nouvelles. Il perd tôt son père et se passionne pour la botanique. Le curé des Montils, où il passe son enfance, lui apprend le latin, indispensable pour l'étude de la botanique à l'époque. Veuve, sa mère lui fait faire un apprentissage dans une pharmacie de Blois à l'âge de douze ans, puis rapidement il entre au petit séminaire de Blois pour compléter ses études classiques. Ensuite le marquis de Vibraye, propriétaire du château de Cheverny, le remarque et le fait entrer à son service en 1857, comme conservateur des collections d'archéologie et de géologie installées au château. Il y demeure jusqu'en 1880, après la mort du marquis.
À cette époque, Adrien Franchet avait travaillé sur un grand herbier de plantes japonaises collectées par son ami Ludovic Savatier, médecin de la marine, lors d’un long séjour au Japon. Ils publièrent ensemble un ouvrage en deux volumes en 1875 et 1879.
Le professeur Édouard Bureau, directeur de l’herbier du Muséum national d’histoire naturelle de Paris, qui avait été très impressionné par le travail de Franchet sur la flore japonaise, l’engagea en 1880, pour identifier les plantes des herbiers du père David. Franchet tira de ce travail une publication remarquable intitulée, Plantae Davidianae ex sinarum imperio, en deux volumes publiés en 1884 et 1888, dans laquelle il décrit et classe toutes les découvertes d’Armand David.
Grâce à l'insistance du professeur Édouard Bureau, il est officiellement attaché au Muséum d’histoire naturelle de Paris, comme répétiteur du laboratoire de l’École pratique des hautes études en 1886. Il ne cessa jusqu'à sa mort de travailler au classement et à la détermination des importantes collections d’Asie orientale5 et du Loir-et-Cher6, son département d’origine.
Pour ses recherches concernant les flores asiatiques, il se base sur les collections rassemblées par des missionnaires français en Extrême-Orient, comprenant outre le père Armand David (1826-1900), (lazariste, qui a déjà déposé un herbier considérable concernant la flore du Tibet et de Mongolie), le père Delavayn (1834-1895), membre de la Société des missions étrangères de Paris, qui est mis en relation avec Adrien Franchet grâce à son confrère le père David; le père Soulié, membre de la Société des missions étrangères de Paris, du Tibet; le père Farges (1844-1912) qui explore le Sichuan; le père Bodinier (1842-1901), membre de la Société des missions étrangères de Paris, (qui envoie des spécimens de la région de Hong Kong); le père Faurie, missionnaire au Japon, et d’autres. Il étudie aussi avec Édouard Bureau l'herbier de l'expédition de 1890 d'Asie centrale, jusqu'au Tibet et en Chine, de Gabriel Bonvalot et du prince Henri d'Orléans, dont il découvre une quantité de nouvelles espèces (Astragalus polycladus, Meconopsis chelidonifolia, Meconopsis henrici, Parrya ciliaris, Rubus setchuenensis, plusieurs spirées, etc.) Il est en relation constante avec les grands jardins botaniques d'Europe, surtout avec les professeurs Maximowicz de Saint-Pétersbourg et Hemsley du Kew Gardens.
Beaucoup des herbiers de missionnaires que Franchet examine n’avaient jamais été examinés auparavant par d’autres botanistes. Il devait essayer de situer ces nouvelles plantes asiatiques dans les taxons (genres, familles) précédemment définis pour d’autres flores. Et lorsque ces taxons n’existaient pas, il devait les créer. Parmi les nouveaux genres qu’il nomma, il choisit les noms de Delavaya, Fargesia et Souliea, en l’honneur des botanistes missionnaires. Il publia ses descriptions dans des journaux botaniques afin que les autres botanistes soient tenus au courant de ses créations. Avant de publier sa description des plantes japonaises du docteur Savatier (en 1875-1879), il s’était assuré auprès de Carl Maximowicz que ses dénominations ne contredisaient pas celles de « l’herbier du jardin impérial de Saint-Pétersbourg, le plus riche du monde, non seulement en plantes japonaises, mais encore en plantes de l’extrême Asie...De cette façon, nous sommes certains d’éviter les doubles emplois, qui déparent si souvent les plus importants ouvrages botaniques et jettent tant le trouble dans la nomenclature » (Enumeratio plantarum in Japonia).
Il s'intéresse particulièrement à la flore des montagnes de Chine occidentale qui lui permet de comprendre la genèse des plantes alpines européennes et en conséquence remet en cause certains groupements génétiques, mais il ne put mener à terme une classification plus systématique de cet immense foyer génétique végétal, car il meurt brusquement en 1900.
Ornementation paysagère : L'érable à écorce brun cannelle est largement utilisé comme arbre d'ornement dans les parcs, les jardins et les grands domaines résidentiels. Son écorce qui s'exfolie en fines lamelles, laissant apparaître une couche intérieure brun cannelle, est particulièrement appréciée en hiver lorsque les autres arbres ont perdu leurs feuilles.
Plante de collection : En raison de sa beauté unique et de son attrait saisonnier, l'érable à écorce brun cannelle est souvent cultivé comme plante de collection par les amateurs de jardinage et les jardiniers passionnés.
Habitat pour la faune : Comme beaucoup d'arbres, l'érable à écorce brun cannelle offre un habitat et une source de nourriture pour diverses espèces de la faune, y compris les oiseaux et les petits mammifères.
Bois : Bien que moins courant, le bois de l'érable à écorce brun cannelle peut être utilisé pour la fabrication de meubles et d'objets décoratifs en raison de sa couleur et de sa texture attrayantes.
Éducation et recherche : Cette espèce est également étudiée dans le cadre de la recherche botanique et de la conservation, en raison de son adaptation aux différents climats et sols.